« Je veux une autre fiction

une autre histoire

une histoire accrochée à tous mes organes. »

 AGENDA

🔸 Jeudi 26 septembre, 10h et 14h – scolaires || Collège Olympe de Gouges Loupian

🔸 Vendredi 27 septembre, 19h – Saison culturelle || Place Monseigneur Hiral Mèze

🔸 Samedi 28 septembre, 18h – Mas Razal Plateau artistique du Larzac || Nant

🔸 Dimanche 30 mars, 11H – Théâtre Jérôme Savary || Villeneuve lès Maguelone

Vivre ! Projet 2007


PENTAX Image

 

D’après des textes de Milena Jesenska, Frantz Kafka Margarete Buber-Neuman et Marina Tsvetaïeva

à la mémoire de Fabrice Ménard, parti trop vite

Conception, montage et mise en scène par Claire Engel

Interprétation : Edith Baldy, Julie Laporte et Alex Selmane
Collaborations artistiques : Emmanuelle Debeusscher (sculpture), Anna Delbos (assistanat), Thomas Godefroy (construction et régie plateau), Eric Guennou (création musicale), Mamad (sculpture), Fabrice Ménard (création lumières) Julien Meyer (régie générale), Laurent Rojol (vidéo), Julie Tomas(photographie).
Coproduction : Théâtre d’O et Théâtre de Clermont-l’Hérault. Avec le soutien de Réseau en scène et du Conseil général de l’Hérault.

Vivre ! est la deuxième création de Claire Engel.

Déjà pointent les autres thèmes récurrents qui vont accompagner ses futurs cycles de créations : l’ambivalence de l’amour, le temps long, la notion d’historicité.

Dans ce spectacle en trois parties (le Train, la Fenêtre, la Forêt), dont les lumières reprennent les trois monochromes d’Yves Klein, trois figures singulières se rencontrent et se séparent, entre rêve et cauchemar.

Milena Jesenska fait partie de cette génération d’intellectuelles de l’Europe de l’Est fauchée par la deuxième guerre mondiale : féministe, journaliste, critique, passionnée ; surtout connue pour sa relation épistolaire et amoureuse avec Kafka, elle savait mieux que quiconque lire entre les lignes et sous les visages. Après avoir nargué la Gestapo installée à Prague en publiant un extrait de l’Opéra de Quatre Sous de Brecht, elle fut déportée et mourut de maladie à Ravensbrück en 1944. Ses réponses à Kafka ont disparu, probablement les a-t-il brûlées.

« On a tort de sourire du héros qui gît en scène, blessé à mort, et qui chante un air, au théâtre. Nous passons des années à chanter en gisant. » Franz Kafka – Lettres à Milena – éditions Gallimard

 

Écouter j’accouche

Écouter Hier J’ai rêvé

 

 

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